Di Aima Il Segno is a collector in the pure sense of the word: AimA who takes care of all the vocals collected 8 different artists from different corners of the world and although many songs have already appeared, this collection is a wonderful example of AimA’s ability. Also in textual terms, as just as important as the musical at Aimaproject, the words come from all directions: in addition to three songs that AimA wrote itself (including 2 haikus, the Japanese poetry form that apparently is close to her heart, witness her most recent album, but more on that later) you will also receive texts from ancient Greece, from the Italian poet Angelo Tonelli, TS Eliot to a passage from Arthur Goldens Memoirs Of A Geisha.
A compilation with only very impressive songs, and zero comma zero percent fill. That is really unique! Also about the distribution of the songs nothing but good, because although all very strong halfway through the album we were finally blown away by “Homo Aureus”, a collaboration with Fehu. No lack of Dead Can Dance imitations in the world of floating music. You should also drop yourself on a random Castlefest poster and listen to all the bands on it. Maybe then you will have to find, just like me, that they all sound the same and, above all, do very well to look like the Gerrard / Perry duo. ‘Horus’ shows how you can bring a song in the same atmosphere (think of floating, more oriental sounds) and although this song lasts almost fifteen minutes, boredom, unlike a day at Castlefest for the undersigned, is definitely not an issue .
Comparison does not do an artist the honor to which he is entitled, but we do it automatically. When we hear a collector with names like Ataraxia, Camerata Mediolanense, Allerseelen, Dead Can Dance, Diamanda Galás, The Moon Lay Hidden Beneath A Cloud and Siouxsie looming in our minds, it sounds like the tones on which we take our first steps in gothic have set the world. So it has to be said that it is high time that you get to know this artist (the singer is far too restrictive in her case), we estimate the chance that you too will include her in your heart to be very hig
Tout est dans le nom, ‘Aimaproject’, ce n’est pas un groupe, c’est un concept à base de mots, d’images, de sons…Photographe, poètesse, chanteuse, Aima s’exprime au travers de ses propres travaux mais également au travers des nombreuses collaborations musicales et littéraires auxquelles elle a pris part, l’entité la plus citée étant probablement Les Jumeaux Discordants. Cette compilation vous apprendra bien vite que les choses ne s’arrêtent pas là puisque nous découvrons également Insula Lucis, duo magnifique se profilant dans la lignée de Dead Can Dance et Love is colder than death qui nous proposent ici trois compositions dont ‘Eis’ Elion (‘Orphic hymn to the sun)’ qui est une version retravaillée d’un titre du projet Pavor Nocturnus sorti en 2001, permettant de mettre en lumière le talent chanté de Aima dont le timbre ravira les admirateurs de Lisa Gerard, même si les passages récités plus graves sont également présents.
On notera une petite curiosité sous forme d’une reprise vraiment prenante du ‘White rabbit’ de Jefferson Airplanes que n’aurait pas renié Kirlian Camera, une des plus belles qu’il m’ait été donné d’entendre personnellement, le registre moins éthéré s’avérant très pertinent. Je ne présente plus Les Jumeaux Discordants, héritiers contemporains de The Moon Lay Hidden Beneath A Cloud, les seuls à avoir le talent nécessaire pour revendiquer pareil héritage, avec deux inédits toujours aussi efficaces dans un registre romantique noir, martial, inquiétant. Daimatland est un projet tournant autour des haikus écrits par l’artiste, ce qui explique la présence de cloches japonaises sur ‘Lux’ et de harpe sur ‘Haiku irregolari in forma di musica’ pour des atmosphères sombres et apaisantes à la fois où le pouvoir de la nature est omniprésent et où le chant paraît flotter dans l’atmosphère. Très réussi. Parmi les collaborateurs, commençons par Im Einsatz (ex-RLSD et Die Macht) ; ceux qui connaissent la carrière du Suisse ne s’étonneront pas d’y trouver quelques traces de percussions martiales et de nappes d’orgue, encore que la touche ambient soit celle qui prévaut. Les deux titres ici présentés se profilent dans cette même optique avec un texte en allemand pour ‘Neues Fortleben’ et en latin pour ‘Serpentis Dorsa marina’. Ils sont de la plume de Angelo Tonelli (poète, photographe, acteur et metteur en scène italien). Le travail avec Wutanes Heer explore lui aussi les pistes dark ambient, occultes, avec un rendu plus dépouillé, quelques traces indus, et des notes de piano égarées dans l’abysse. Peu d’éléments mais un climat qui évolue entre apaisement et récitation colérique où le parallèle avec Diamanda Galas effleure l’esprit. La musique joue volontiers la carte de la tension entre douceur et flashs agressifs, berçant l’auditeur pour mieux le secouer ensuite. Gerard Hallstat n’est pas un inconnu puisque cet autrichien a travaillé avec Allerseelen; on retrouve d’ailleurs cette étrange forme d’humour (si vous me passez l’expression) à cheval entre tentations médiévales, pop moderne et influences indus.
La voix de Aima se coule à merveille dans ces ambiances. Reste Fehu, l’une des signatures de SMYW qui signe une pièce à la séduction arabisante délicate et Pino Carafa, en fait membre de Insula Lucis, qui opte en solo pour une interprétation au piano évoquant le jeu dépouillé du Suisse Ozymandias. J’ai gardé pour la fin la collaboration avec Rox tirée du livre ‘Mémoires d’un geisha’, laquelle ne déroge pas à l’axe atmosphérique qui prévaut tout au long de cette compilation mais adresse quelques discrètes oeillades obliques vers des projets plus heavenly avec une touche un brin plus obscure. La constatation qui s’impose est que quel que soit le genre envisagé, Aima parvient à y adjoindre sa voix de manière totalement naturelle, tour à tour lyrique, inquiétante, chantée, récitante, murmurante… Charismatique, c’est elle qui confère l’âme réelle à chacun des titres dont la musique n’est que la colonne vertébrale lui permettant de s’exprimer. Une compilation indispensable !
Di AimA il Segno est une collection qui s’etend sur quinze ans et qui nous permet de se rendre compte de la richesse émotionelle et lyrique d’une des plus belles voix féminines de la scène dark actuelle. AimA mérite sa place aux côtés d’autres formations italiennes comme Ataraxia et Camerata Mediolanense qui ont étendu leurs intérêts bien au-delà du domaine musical.
Cela dit, les oeuvres de AimA sont bien plus hermétiques et noirs.
“Il Contemple la Lune” rappelle la Diamanda Galàs période Saint of the Pit. Alternat au travail sur le samples et l’électronique avec des passages aérés où violoncelle et guitares se font écho, AimA perpétue la tradition d’une musique habitée, poétique, romantique et profondément mystique.
AimA is an artist’s heart that sees the beauty of things that others do not see.
Perhaps this is why, to create “Di AimA il Segno”, he wanted with him a shortlist of selected musicians, traveling companions whose elective affinity lends itself to sharing dreams, intuitions and emotions.
Proceeding in symbiosis, or not, with AimA is a handful of authentic visionary spirits, including Pino Carafa (who with AimA owns the Insula Lucis project), Les Jumeaux Discordants, Gerhard Hallstatt, Wutanes Heer, LCHM, Fehu and Daimatland), paid for the office of the Orphic experience in music, the gold of an inner feeling that crystallizes on the variables of a sound map between neo-Gothic style, electronic sculpture, ritual dance, folk noir glow.
REASONABLE
Gli interessi multidisciplinari di AimA si fermano a documentare quanto fatto negli ultimi anni in campo musicale. “Di AimA Il Segno” raccoglie quindici pezzi nati da collaborazioni con vari progetti e musicisti; è un CDr di ottima fattura in edizione limitata, elegantemente presentato in una bella confezione in cartoncino con lettere “marchiate” in argento, più un libretto con testi e note.
Le differenze fra gli interlocutori coinvolti e la tempistica di ogni pezzo, vengono appianate da una “unità nella diversità” che rende la fisionomia della collezione più simile a quella di un album unico. Segno e dimostrazione che la personalità di questa artista è ben presente, sempre.
Ordinatelo prima che vada esaurito: “Di AimA il Segno” merita la vostra attenzione.
Raramente l’Italia produce personaggi che sappiano spaziare fra varie forme d’arte, incrociandole e utilizzandole per esprimere la propria visione del mondo. Sarà forse colpa dell’eccessiva ‘specializzazione’ che investe sia il mondo del lavoro che la cultura, sarà una certa pigrizia mentale che sembra attanagliare le giovane generazioni, sazie di tutto e quindi poco stimolate alla ricerca di cose nuove… Fatto sta che il panorama culturale italiano, e quindi pure quello musicale, tende verso un triste appiattimento. Fortuna vuole che ogni tanto venga fuori qualche personaggio che rompe lo schema imperante, aprendo spiragli nel grigiore in cui è precipitata la cultura, considerata ormai da un ventennio una sorta di inutile soprammobile buono solo per prendere polvere. Aima, sensibile ragazza lombarda trapiantata in Emilia, è l’eccezione, il personaggio che restituisce qualche speranza a chi crede che si possa fare arte al di là delle logiche di mercato. “Di Aima Il Segno” è il suo nuovo lavoro, che raccoglie tutte le collaborazioni avute nel tempo con altri artisti di pari sensibilità e si pone senza dubbio fra le migliori uscite degli ultimi tempi.
Già il titolo è una dichiarazione di intenti, un voler mettere in chiaro che nelle 15 tracce del programma troveremo solo ed essenzialmente Aima e il suo mondo, la sua sensibilità, la sua anima. La cura della confezione (doppia bustina cartonata con booklet allegato) è il normale riflesso della cura interiore con cui questo personaggio crea la propria musica, per trasmetterla nella maniera più completa a chi ascolta. La ricerca del bello, della forma perfetta non è un percorso fine a se stesso ma, nelle mani di Aima, diventa un viaggio per raccontare il proprio Io. Le quindici tracce del CDr (limitato a 199 copie), che si muovono fra il neofolk di cui si esalta la matrice esoterica e il gotico più oscuro, altro non sono che stazioni di questo percorso. Difficile trovare brani che si elevino dagli altri. Non si può tuttavia restare indifferenti alla lunga suite “Homo Aureus” (con :Rykij:), che si snoda su atmosfere orientali sostenute dalla voce eterea della protagonista in un mantra inesauribile che porta all’ipnosi, così come “Nacht”, in collaborazione con Gerhard Hallstatt (Allerseelen). Non stonano nel complesso le tentazioni industrial di matrice Cold Meat Industry di “Eis’ Elion (Orphic Hymn To The Sun)” (con Pino Carafa di Rosa Rubea) e “Stanze” (con Roberto Del Vecchio, che proprio con Aima forma i Les Jumeaux Discordants), mentre stupisce la cover minimale di “White Rabbit” dei Jefferson Airplane (ancora con Carafa).
“Di Aima Il Segno” tuttavia è un lavoro complesso, impossibile da descrivere a parole, ma anche impossibile da ascoltare distrattamente. È un album che si apprezza dopo vari ascolti, per via delle tante influenze e dei tanti spunti che vi si possono trovare, complice la sua natura collaborativa. La cosa certa è che l’etichetta Show Me Your Wounds è riuscita a valorizzare il talento di un artista che, ne siamo certi, saprà stupirci anche con le prossime uscite.